Le président Biden et le président Kevin McCarthy restent très éloignés sur les questions clés dans les discussions pour augmenter la limite d’emprunt de la nation et éviter un défaut dommageable, y compris des plafonds sur les dépenses fédérales, de nouvelles exigences de travail pour certains bénéficiaires de l’aide fédérale contre la pauvreté et des fonds de secours IRS. sévir contre les hauts revenus et les entreprises qui évadent l’impôt.
Les deux hommes devaient se parler par téléphone dimanche dans l’espoir de relancer des pourparlers houleux après un week-end au cours duquel des dirigeants républicains et des responsables de la Maison Blanche ont échangé des accusations de l’autre côté du monde.
L’appel, lorsque M. Biden conclut le sommet du Groupe des 7 au Japon, devrait intervenir un peu plus de deux semaines avant que le gouvernement fédéral ne puisse faire défaut sur sa dette, ce qui pourrait déclencher une crise financière mondiale et plonger l’économie dans une profonde récession. . .
M. Biden et M. McCarthy ont tous deux exprimé un optimisme croissant à la fin de la semaine dernière quant à la possibilité de parvenir à un accord qui ouvrirait la voie au Congrès pour augmenter la limite d’emprunt tout en réduisant certaines des dépenses fédérales sur lesquelles les républicains ont insisté comme condition de toute dette. . – augmenter la limite.
Ces espoirs se sont estompés au moins légèrement au cours des dernières 48 heures. Les assistants de M. Biden ont accusé les républicains de reculer sur des domaines clés des négociations, et les républicains ont accusé la Maison Blanche de refuser de bouger sur les principales priorités conservatrices.
Certaines des épines semblaient être destinées à soutenir la base de chaque côté. Les faucons dépensiers purs et durs à la Chambre ont exhorté M. McCarthy à exiger des concessions beaucoup plus importantes de la part de M. Biden. Certains démocrates progressistes ont poussé M. Biden à interrompre les négociations et à agir unilatéralement, contestant le plafond de la dette pour des raisons constitutionnelles.
Les deux parties ont trouvé un terrain d’entente lors des pourparlers la semaine dernière, notamment en restituant certains fonds non dépensés de la législation de secours Covid précédemment approuvée. Ils se sont aussi largement entendus sur une sorte de plafonnement des dépenses fédérales discrétionnaires pour au moins les deux prochaines années. Mais ils sont accrochés aux détails de ces plafonds, y compris le montant à dépenser globalement pour le prochain exercice financier sur les programmes discrétionnaires – et comment répartir ces dépenses entre l’armée et d’autres programmes.
La dernière offre de la Maison Blanche maintiendrait les dépenses militaires et les autres dépenses – qui comprennent l’éducation, la recherche scientifique, la protection de l’environnement et plus encore – constantes d’un exercice à l’autre, selon une personne familière avec les propositions bipartites. Cette décision permettrait d’économiser environ 1 billion de dollars sur une décennie par rapport aux projections budgétaires actuelles. Mais cela ne réduirait pas les dépenses nominales avant de s’ajuster à l’inflation, pour laquelle les républicains poussent fort.
Le projet de loi que les républicains ont adopté le mois dernier, qui associait des réductions de dépenses à un relèvement du plafond de la dette, générerait des économies nettes d’environ 5 000 milliards de dollars sur 10 ans, par rapport aux projections actuelles.
La dernière proposition républicaine comprend une diminution nominale des dépenses discrétionnaires totales l’année prochaine. Mais cette coupe n’est pas uniformément répartie ; dans leur plan, les dépenses militaires continueraient d’augmenter tandis que d’autres programmes subiraient des réductions plus importantes.
L’offre de M. Biden fixerait des plafonds de dépenses pour deux ans. Les républicains les fixeraient pour six ans.
Les républicains ont également proposé plusieurs efforts d’économie d’argent auxquels les responsables de la Maison Blanche ont hésité. Ils comprennent de nouvelles exigences de travail pour les bénéficiaires de Medicaid et du programme d’assistance temporaire aux familles nécessiteuses. Ils rendraient également plus difficile pour les États de demander des dérogations aux exigences de travail pour certains bénéficiaires de l’aide alimentaire fédérale qui vivent dans des zones de chômage élevé et persistant – une proposition qui ne figurait pas dans le projet de loi républicain sur l’allégement de la dette adopté par la Chambre.
Les républicains continuent également de faire pression pour réduire le financement de l’application de l’IRS, une décision qui, selon les estimations du Bureau du budget du Congrès, augmenterait en fait le déficit budgétaire en réduisant les futures recettes fiscales fédérales. Et ils ont essayé d’inclure des dispositions pour loi stricte sur l’immigration qui a récemment adopté la Chambre, selon une personne familière avec la proposition.
Les dirigeants républicains ont continué samedi à blâmer les négociateurs de la Maison Blanche pour ce qu’ils ont appelé une détérioration des discussions.
“La Maison Blanche fait marche arrière sur les négociations”, a tweeté McCarthy. Dans un article séparé, il a accusé M. Biden d’impasse, affirmant que le président “ne pense pas qu’il y ait un seul dollar d’économies à trouver dans le budget du gouvernement fédéral”.
Les responsables de la Maison Blanche ont blâmé M. McCarthy pour les difficultés des pourparlers, le qualifiant de pièce de théâtre pour ses membres les plus conservateurs.
“Soyons clairs : l’équipe du président est prête à se réunir à tout moment”, a déclaré dimanche l’attachée de presse de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, dans un communiqué. Elle a déclaré que les dirigeants républicains “menaçaient de mettre notre nation en faillite pour la première fois de l’histoire à moins que les demandes partisanes extrêmes ne soient satisfaites”.
M. Biden avait précédemment prévu de voyager du Japon vers l’Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais écourte le voyage pour se concentrer sur les négociations. Il allait appeler M. McCarthy dimanche après la conférence de presse.
Les journalistes ont demandé à M. Biden de revoir son message à M. McCarthy lors du sommet de dimanche. il a refusé.
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067
WJFV52067